29 sept. 2015

Une fille Zhuang de Wei-Wei






Wei-Wei est une jeune chinoise de la campagne. Elle apprend bien et son rêve, devenir médecin. Mais en Chine, on ne choisit pas toujours et elle ne pourra entrer qu'en université pour travailler le français. Pas facile de renier ses souhaits mais elle s'accroche à ses études, lit Zola, Hugo, et bien d'autres auteurs... En amour, elle trouve sa moitié et même si dans sa famille, on la destinait à un autre, elle s'accroche à son amour à défaut d'avoir perdu ses rêves de médecine...

Cette autobiographie commençait bien. Je pensais entrer dans un roman de vie bien difficile, où notre héroïne nous emmène dans une Chine très sombre. Et puis, on se rend compte que sa vie lui est tracée et ses ambitions étouffées mais sa vie n'est pas toujours très triste, elle arrive, malgré le peu d'argent de ses parents à entrer dans le monde de l'université, elle débusque les romans interdits et se fait aider par ses professeurs...

Elle se plaint souvent et ne comprend pas le langage des adultes, un peu niaise parfois, elle tend des espoirs à d'autres pour finalement rencarder un professeur qui se croyait aimé.

J'ai trouvé ce livre long et sans grand intérêt. On y découvre la vie en Chine mais la vie de Wei-Wei ne semble pas pour autant si difficile ou impossible qu'une autre et son autobiographie ne m'a pas transcendée.
Je n'ai pas passé un grand moment et d'autres témoignages de ce pays sont nettement plus constructifs.

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