25 juil. 2016

A l'encre russe de Tatiana de Rosnay



Nicolas est un auteur à succès. Dès son premier roman, l'argent coule à flots et il s'en laisse griser. Alors qu'il passe un week end sur une plage italienne dans l'un des plus grands hôtels de la côte avec Malvina, sa petite amie, il vit dans l'espoir et le mensonge mais son récit s'articule sur ses origines cachées et écrire un deuxième roman lui semble désormais bien compliqué...

Commençant à bien connaître les récits de Tatiana de Rosnay, je retrouve à nouveau la même trame que dans ses autres romans. Nous sommes à la fois dans le présent avec un romancier à succès et dans le passé avec l'étude de ses origines et ce qui a fait le succès de son roman. On plonge alors dans deux histoires parallèles et on lève un à un les secrets de sa lignée familiale. Comme pour Elle s'appelait Sarah ou pour Boomerang, nous sommes face à un récit sur l'histoire d'une famille avec de la recherche, de la construction et une levée de tabous qui font échos à mon histoire et une écriture beaucoup plus contemporaine qui pourrait presque s'appeler de la chick-lit où le héros se perd dans des sentiments et des histoires d'amour un peu tronquées.

Comme vous l'aurez compris, chez cette auteur, ce que j'apprécie c'est ce passage historique avec un personnage qui doute, qui mène une quête pour lui-même dans l'espoir de se comprendre et d'avancer dans sa vie et ce que j'aime moins, c'est le basculement dans le présent où notre héros devient fade et le roman si facile avec ces allers-retours inévitables entre chaque chapitre où on aimerait que ça se stoppe à un moment ou à un autre. J'ai vraiment préféré les balades dans le Saint-Pétersbourg de ses ancêtres avec la guide Natasha. Après, cette fin sur ce bateau est vraiment too much et je n'ai pas du tout aimé, tellement facile.

Bref, encore une fois, je suis mitigée avec Tatiana de Rosnay entre la partie du passé très intéressante, avec de la recherche et des sentiments très troubles et cette partie actuelle, téléphonée et sans réelle passion. Un peu compliqué d'adhérer à cent pour cent.

Du même auteur
Elle s'appelait Sarah
Boomerang
Rose
Spirales

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