2 mars 2013

Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg



Deuxième oeuvre de cette auteur, qui nous emmène à nouveau avec nos personnages connus tels que Erica, Patrick ou encore Anna... 
Le premier livre qui j'avais lu était La princesse des glaces, où on découvrait surtout Erica qui menait son enquête, je sais qu'entre deux, nous avons Le prédicateur, que je n'ai pas lu et là, je viens de finir Le tailleur de pierre. Comme on est dans un cycle avec les personnages nommés, on les voit évoluer et apprendre à se connaître, voir plus. J'avais laissé donc Erica avec Patrick qui étaient sur le point de sortir ensemble, je me retrouve avec une petite famille et une petite Maya qui est née...

Désolée pour le spoiler si certains ne voulaient pas d'informations sur ce couple mais la vie de nos deux héros change concrètement, puisque Erica est une très jeune maman, qui allaite et qui ne pensait pas que devenir maman soit un tel périple. Dans le couple, pas facile de se mettre d'accord sur les bonnes manières, de s'occuper de Maya,  et s'y ajoute la fatigue et l'empêchement d'aller travailler, d'avoir une vie sociale et Erica n'en peut plus...

J'ai bien aimé tomber sur cette étape de nos personnages puisque je suis actuellement aussi jeune maman et que pour une fois, on n'enjolive pas de bons sentiments la naissance et la vie avec bébé mais on donne les bons et les mauvais côtés et même si Erica a l'air vraiment débordée et terrassée par sa petite, on peut la comprendre et se mettre à sa place. Mais Läckberg, ce n'est pas de l'étude des moeurs mais plutôt du bon polar et j'entre dans le vif du sujet !!

Erica a une copine qui s'appelle Charlotte. Celle-ci vit avec le médecin du coin et a deux enfants. Elle vit aussi avec sa mère et son beau-père qui est alité et dont on ne connaît pas le degré de maladie mais il se pourrait qu'il soit à l'article de la mort. Elle a donc un petit bébé comme Erica, Albin qui lui prend son temps et son énergie et une fille plus grande du nom de Sara, sept ans. Cette dernière est atteinte du problème qui touche de plus en plus d'enfants, et qui la rend hyperactive. Elle bouge, réclame beaucoup d'attention et n'est pas très agréable avec les adultes. Un matin, elle doit rejoindre son amie Frida mais la police vient annoncer à Charlotte  que son corps vient d'être retrouver dans le port, noyée. Après analyse, ce n'est pas de l'eau de mer mais l'eau du bain qu'elle a ingurgité et une mystérieuse cendre...En miroir, on vit l'histoire d'Agnes, qui a vécu son histoire pendant les années 20, belle, charmeuse mais méchante, envieuse et manipulatrice !!! Quel lien avec aujourd'hui ???

Comme la première histoire de Camilla Läckberg, j'ai vite accroché et me suis laissé porter même si l'intrigue avec Stig, je l'ai vu venir très vite, pour le meurtre, j'ai mis du temps à débusquer le coupable. Je me doutais qu'on me mettait sur une fausse piste avec Kaj et son fils atteint du Syndrome D'Asperger mais j'ai longtemps cherché pour me dire que finalement, je ne m'attendais pas à cette fin et j'en suis ravie. Cette auteur sait nous mener en bateau et nous ramener à quai quand on se perd. Après, pour le commissariat, on résout beaucoup d'affaires en peu de temps, et c'est assez alambiqué de partir dans pleins de chemins différents. 

J'aime beaucoup son écriture et sa narration même si certaines choses sont un peu tirée par les cheveux, surtout la partie avec Agnes, qui pour avouer franchement, m'a un peu fatiguée. D'ailleurs, même s'il y a de l'intérêt dans l'invention de ce personnage et dans son histoire, est-il intéressant de le développer autant et le raconter autant quand on sait la fin... J'aurais préféré qu'on me parle plus de la personne qui a tuée, son enfance, son état psychologique, sa détermination, ses raisons de tuer... J'aurais largement préféré.

Mais c'est encore un bon bouquin et j'y ai passé un bon moment. On aime suivre aussi le personnage de Patrick car c'est un peu lui le pilier de tout ce livre et il est bon, on l'apprécie et on en redemande !!


Du même auteur, "Cyanure" et "Le prédicateur" et "La faiseuse d'anges"

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