Marco est photographe. Il tente des clichés qui vont marquer, toucher et émouvoir mais le problème, c'est que Marco est trop à fleur de peau et la déprime le guette. Il vit à Paris et décroche des contrats mais il comprend que ce que veux les journaux et les galeries ne sont pas ses goûts. Heureusement, il rencontre Emilie, une vétérinaire, qui sait lui parler. Tout au long des quatre tomes, on le suit dans ses espoirs, ses déceptions et on le voit évoluer dans sa vie, perdre les gens qu'il aime, soutenir les gars du chantier, retourner dans sa petite ville...
Le combat ordinaire est somme toute une ébauche de la vie ordinaire que chacun peut vivre. On s'y retrouve un jour ou l'autre croqué par les traits des héros qui en sont malgré eux. Manu Larcenet a réussi, au détour de sa saga, a parlé de ce que nous sommes tous un peu au fond de nous. Dans cette Bd, pas de super héros, pas de coups de feu, pas d'énigme à résoudre, pas de grande aventure, juste une vie ordinaire qui finalement n'en est jamais une pour celui qui la vit.
Les planches en elles-mêmes sont simples et directes. Les traits sont justes et sans prétention. Notre Marco reste simple et tendre dans ses couleurs. On passe de la mer à la campagne, de la neige au soleil, du sombre au coloré suivant les passages de la vie de Marco.
J'ai bien aimé cette saga sans pour autant la trouver grandiose. Un bon moment de passé et je retrouverais avec plaisir une autre saga de Manu Larcenet prochainement.
J'ai lu la saga "Le retour à la terre" de lui. J'avais bien aimé ; c'était assez drôle et bien fichu. Je pense lire cette saga-ci à l'occasion même si elle m'attirait un peu moins :)
RépondreSupprimerje n'ai pas lu le retour à la terre mais il me semble que c'est plus basé sur l'humour, je pense que si je lis une autre saga je partirai sur celle-là
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